mardi 2 juillet 2013

AFP : Le député-maire de Drancy relaxé

 
Le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) Jean-Christophe Lagarde (UDI) a été relaxé aujourd'hui des poursuites pour favoritisme dont il faisait l'objet dans une affaire de marché public confié à un architecte pour la construction d'une tribune couverte du stade Guy-Môquet de sa commune. "Tous les gens qui étaient à l'audience ont pu voir qu'il n'y avait rien dans de dossier et ne pouvaient que se demander pourquoi on m'avait renvoyé en correctionnelle", a déclaré Jean-Christophe Lagarde, très ému après le prononcé du jugement du tribunal correctionnel de Paris.
 
A l'audience du 24 mai devant la 11e chambre, le procureur avait requis 10.000 euros d'amende, dans l'hypothèse où le tribunal aurait jugé l'infraction constituée. L'élu estime avoir été renvoyé devant le tribunal "pour des raisons politiques", "mais pour moi la politique ne devrait pas tout permettre", a-t-il poursuivi. Ce renvoi était intervenu "pas par hasard", a-t-il soutenu, deux jours après qu'il eut posé une question sur l'affaire Cahuzac, soulignant qu'il avait demandé et obtenu de son groupe une "commission d'enquête parlementaire qui est en cours" à laquelle il ne peut ni présider ni participer. "C'était le but recherché", a amèrement déploré Jean-Christophe Lagarde.
 
"Les magistrats indépendants m'ont prouvé qu'on peut faire confiance à la justice de notre pays, ils m'ont déclaré totalement innocent au terme d'une enquête de cinq années (...) pendant lesquelles j'ai compris (...) qu'il ne suffit pas d'être honnête pour ne pas être sali (...) et j'ai pu mesurer combien il était humainement insupportable d'être accusé et traîné dans la boue à tort, pour moi, pour ma famille, pour des réflexions auxquelles mes enfants ont eu droit dans la cour d'école", a-t-il ajouté.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire