mardi 29 octobre 2013

Agence Régionale pour la Rénovation Energétique : La fausse bonne idée !

 
 


Le 18 octobre dernier, Ségolène Royal a fait acter, par la session, la création d'une Agence Régionale pour la Rénovation Energétique (ARRE). A lire les tweets de la Présidente, on pourrait croire que cette agence existe déjà au service des Picto-Charentais. En réalité, elle n'est ni plus, ni moins que le regroupement d'aides déjà existantes sous une nouvelle appellation ! En gros, on a surtout créé une agence...de com!
A la suite de mon intervention, l'intergroupe d'opposition a donc voté CONTRE.
 
Mon intervention en session du 18 octobre 2013 au nom de l'intergroupe :
Madame la Présidente,
Ce projet aussi louable soit-il, présente pour nous beaucoup d'interrogations sur la pertinence même de cette agence :
  - interrogation sur le risque de déresponsabiliser les communes déjà guichets uniques pour relayer les aides pour la rénovation énergétique
  - interrogation sur le devenir des espaces énergie, sur le rôle des futurs "ambassadeurs énergie"
  - interrogation sur la faisabilité de récupérer le Crédit Impôts des particuliers par la SEM
  - interrogation sur la réaffectation des CEE (Crédit Economie Energie)
  - interrogation sur la gouvernance de la SEM
Alors, j'en entends qui disent dans cette assemblée que cette agence est indispensable. Hier, les mêmes dans le débat sur la décentralisation nous expliquaient que la Région Poitou-Charentes devait proposer un amendement à la loi... pour crée un fond régional de la maitrise de l'énergie tout aussi indispensable !
Alors, Mme la Présidente, vous comprendrez qu'il est urgent d'attendre pour voir quel sera le sort réservé à l'amendement régional lors du vote sur la loi de décentralisation avant de créer une agence qui n'aurait plus raison d'être si ce fond était alors créé.
C'est la raison pour laquelle, Mme la Présidente, nous voterons CONTRE cette délibération.

 

vendredi 25 octobre 2013

Interview hier sur Demoiselle FM concernant l'avenir de la BA 722

Retrouvez sur le fichier vidéo l'interview que j'ai accordé à Demoiselle FM hier suite au courrier que j'ai envoyé au Ministre de la Défense : BA 722 : un atout pour la France !


jeudi 24 octobre 2013

BA 722 : un atout pour la France !

Fort de mon expérience en Sécurité Civile et considérant que la Base aérienne dispose d'atouts pour développer un nouveau service pour les Français, j'ai écrit au Ministre de la Défense pour lui proposer l'installation d'une compagnie de Sécurité Civile spécialisée dans les risques inondation et submersion marine.



mercredi 23 octobre 2013

Quand la colère monte...


Dimanche dernier, nous étions avec un groupe de l'UDI de Charente-Maritime sur le marché de Saintes. Cette rencontre était organisée pour les 1 an de l'UDI. Je suis très heureux de l'accueil que nous ont réservé les Saintais qui encourage encore plus notre détermination à les servir autrement qu'ils ne le sont aujourd'hui. 

Heureux de l'accueil c'est sûr mais franchement inquiet quant aux échanges que nous avons eu toute cette matinée. Les Saintais, à l'image des Français en ont marre du matraquage fiscal de la majorité. Une retraitée s'est plainte de devoir payer l'impôt sur le revenu pour la première fois et de rajouter que déjà avec les "chers" impôts fonciers de Saintes, elle consacrait plus d'un mois de sa retraite pour les payer ! Une famille s'est elle plainte des nouveaux rythmes scolaires "une aberration, rien ne va et en plus ça va coûter cher !". D'autres m'ont personnellement interrogé sur le devenir de la Base 722, du Crédit Agricole et de Saintronic. Il fut aussi question de la "destruction" de la Guyarderie, là aussi un énorme gâchis pour les sportifs saintais, qui s'interrogent sur le bien fondé de ce projet. Certains nous ont spontanément dit que maintenant ils voteraient "français", pour ne pas dire FN. Il nous a fallu beaucoup de détermination afin de leur proposer une alternative avec le Centre, c'est pas gagné ! Force est de constater que les Saintais sont inquiets, cette rencontre avait vocation a présenté l'UDI et ce fut, à ce point de vue, un grand succès mais aussi un grand challenge car les citoyens nous attendent et nous jugerons !

mardi 22 octobre 2013

L'opposition régionale, force de proposition

Faire de l'emploi LA priorité

Alors que les régions s’apprêtent à voir renforcées leurs compétences en matière économique, il est impératif qu’elles actent  leur responsabilité en matière d’emploi.

A cette fin, rendre visible le lien entre budget et création d’emplois apparaît comme un bon préalable. La mise en place d’un indicateur montrant l’impact des décisions de la collectivité régionale en termes d’emplois est une piste.

Ce n’est pas LA solution pour l’emploi. Mais l’emploi est LA priorité. Les solutions qui conduisent à un meilleur rendement « emploi » de l’argent public, doivent être essayées.

Une décision, un « plan », engage des centaines de milliers voire des millions d’euros. Tout  projet induisant des dépenses substantielles devra faire figurer l’impact EMPLOI : nombre d’emplois créés, maintenus ou supprimés par ladite dépense.  


Cas pratique : le plan « grands travaux » de la Région Poitou-Charentes

En octobre 2012, l’exécutif régional  présente son dispositif « 50 Millions d’euros pour de nouveaux chantiers ».  La dépense engagée est de 50 millions d’euros. Dès lors, la seule présentation de l’objectif d’investissement devra être complété par un indicateur du nombre d’emplois envisagés par cette décision. Il ne peut s’agir que d’un chiffre incertain, mais encadré par une limite basse et une limite haute. Les éléments permettant de quantifier cet indicateur pourront être utilement calculés et sollicités par une approche positive des organisations sectorielles compétentes. Ainsi, les fédérations du bâtiment, notamment, pourront aider la collectivité à formaliser cet indicateur au travers de mesures adaptées : identification des besoins en personnel pour les projets arrêtés,  part de la subvention conduisant à la création ou au maintien  d’activité nouvelle pour les entreprises locales, coût salarial par catégorie de métier etc …
Sur chaque euro ainsi dépensé, la fraction « emploi » sera rendue plus lisible et inévitablement, à terme, plus efficace. 


Une telle mesure contribuerait à formaliser la responsabilité des régions en matière d’emplois, implication directe de leur compétence en matière économique. Sa mise en oeuvre conduira par la collectivité à hiérarchiser son agenda et ses décisions d’après les résultats ainsi obtenus. Cette proposition présente aussi l’avantage de renforcer en amont de la décision, le dialogue avec les parties prenantes, les entreprises, les organisations professionnelles. 

Ce dispositif vise également à limiter une surpolitisation de l’argent. En effet, l’usage systématique d’ une communication institutionnelle aujourd’hui orientée sur le volume des dépenses se verra atténué au profit d’une meilleure connaissance des circuits économiques. Dès lors, cette démarche favorise l’efficacité de l’argent public.
  
Les résultats de cette mesure seront formalisés dans les projets de délibérations présentés lors des instances régionales, et qui se verront ainsi modifiés : une colonne, contenant le résultat de l’indicateur précédemment décrit sera ajoutée.

Politique concernée
Engagement
Chapitre
Inscrit
Disponible
Proposé
Indicateur Emploi

Cette proposition a pourtant été refusée en 2012, et plus récemment, lors d’une réunion relative à la décentralisation jeudi 17 octobre. Cette responsabilité émergente n’a pas non plus été assumée par la présidente de l’exécutif régional, lors des derniers développements de l’affaire Heuliez.  Elle avait pourtant affirmé dans son récent ouvrage: «  il faut être réticent à une présence politique dans les combats sociaux. Ne pas récupérer la souffrance d’autrui sans savoir si on va pouvoir la soulager ». Sans revenir sur cette affaire,  il est nécessaire de souligner que sur les centaines de salariés de la société, le dispositif «  SEM » adopté le 18 octobre permettra de sauver entre huit et vingt emplois, en contradiction totale avec la proposition formulée par notre intergroupe : renforcer les dispositifs de transition professionnelle pour tous les salariés de l’entreprise des Deux-Sèvres.

Si l’emploi doit être la première des priorités, il convient de mettre en œuvre les outils nécessaires pour atteindre cet objectif. Il n’est pas facile d’articuler l’espoir et la rigueur mais cela relève de nos responsabilités et c’est à cette responsabilité que la majorité se dérobe aujourd’hui.  Créons l’alternance.

Nicolas BELOT
Conseiller régional apparenté au groupe "UDI Poitou-Charentes"

vendredi 18 octobre 2013

HEULIEZ : Madame ROYAL défend sa promesse électorale plutôt que les salariés

Communiqué de presse de l'intergroupe d'opposition régionale

Nous témoignons une nouvelle fois notre soutien aux salariés d’Heuliez. La décision sur l'avenir d'Heuliez (aujourd'hui liquidée) relève maintenant de la seule compétence du Tribunal de Commerce. La Région propose donc une SEM aussi fragile qu'inadaptée.
Face à cela, cet après-midi, en séance, nous avons proposé que les sommes allouées à la SEM (950 000 €) soit consacrées plutôt à la mise en place de contrats de transition professionnelle renforcés par la Région pour tous les salariés.
Ce contrat – qui permettrait le versement des salaires à 97 % pendant 18 mois, la prise en charge de leur formation et la création d'une cellule de reclassement – aiderait au mieux le retour à l'emploi des 280 salariés.
Contrairement à Madame ROYAL, notre solution n’est pas destinée à 8 salariés mais aux 280 salariés licenciés. 
En refusant notre proposition, Mme Royal cherche davantage à tenir une promesse politique irréaliste qu’à préserver véritablement l’emploi sur le territoire.

jeudi 17 octobre 2013

STOP À L'INJUSTICE ET AU MATRAQUAGE FISCAL – SIGNEZ LA PÉTITION

Pétition lancée par 

Jean-Christophe LAGARDE, Député-Maire de DRANCY, Secrétaire Général de l'UDI


Il y a un an le Premier Ministre affirmait que l’effort financier réclamé aux Français reposerait sur les 10 % des français les plus riches. Aujourd’hui, force est de constater que la situation est bien différente et qu’il a menti.

Des familles modestes qui étaient jusqu’à présent exonérées de payer l’impôt sur le revenu ont découvert en septembre 2013 que la majorité socialiste les considérait désormais suffisamment riches pour payer des impôts.Ce sont les pigeonnés des promesses de Messieurs Hollande et Ayrault !
En effet, au delà des augmentations sans commune mesure que subissent les classes moyennes et populaires qui étaient déjà assujettis à l’impôt sur leur revenu, c’est près d’un million de familles nouvelles qui seront soumises à cet impôt alors même que leurs revenus n’ont pas augmenté.
Ces mêmes foyers modestes (salariés au SMIC, petites retraites…) se voient ainsi confrontés à une avalanche d’impôts nouveaux du fait de l’injustice fiscale du Gouvernement : taxe d’habitation, impôt foncier, redevance audiovisuelle, fin de réductions tarifaires liées à l’exonération de l’impôt sur le revenu, etc.
Aujourd’hui, nous tirons la sonnette d’alarme car ces foyers n’ont pas pu prévoir ces dépenses dans leur budget déjà très serré et cela crée des situations humaines dramatiques et le Premier ministre refuse d’un tenir compte !
Pour être entendus nous devons lui montrer que nous sommes des dizaines de milliers à dénoncer les dégâts sociaux causés par la politique fiscale injuste du Gouvernement socialiste.

mardi 15 octobre 2013

Communiqué de presse de JP Machon concernant la base de Paban


BA722 : Silence coupable sur le déclin annoncé 

Pendant que les socialistes nous jouent une pantomime de démocratie locale sur fond de rancœurs personnelles, la situation de Saintes continue à se dégrader à l’image d’ailleurs de ce qui se passe au niveau national.
Je ne peux pas partager l’optimisme de l’article du journal Sud Ouest du 5 Octobre.
Veut-on la mort de Saintes ? La question est posée. Car après la catastrophe du Crédit Agricole, qui quitte Saintes pour s’installer dans une autre municipalité socialiste, c’est au tour de la BA722 d’être mise à mal. Un dossier tout juste rendu public par le Ministre de la Défense fait en effet état de la suppression d’une quarantaine de postes en 2014 à la BA722 de Saintes. De cela les socialistes ne parlent point dans leurs débats internes !

Et on apprend en coulisse que ce n’est peut-être qu’un début ! Car il est envisagé que d’autres annonces de suppressions soient faites … en Juin 2014 après les élections municipales !
A quoi bon avoir un maire socialiste, une conseillère générale socialiste candidate à la mairie, une députée socialiste et une présidente de région socialiste, si les intérêts de la ville ne sont pas protégés ? Les conséquences à moyen et long terme de la restructuration de la base de Paban sont pourtant dramatiques et c’est ce qui me fait réagir.
Saintes n’est pas une ville industrielle et la BA722 est une école d’enseignement technique. Or c’est justement la formation spécialisée comme celle de Paban qui permet de créer des emplois qualifiés notamment dans les PME, et c’est avec ce type d’emplois que l’on pourra retenir les jeunes à Saintes.
C’est donc bien l’avenir de notre cité, et celui des jeunes en particulier, qui est en jeu. C’est cet avenir qui est littéralement sacrifié par nos élus de gauche pourtant proches du gouvernement.
Développer et renforcer la formation spécialisée doit être une priorité. Il est donc temps de changer d’approche, d’établir une écoute et un dialogue véritable avec tous les acteurs de la ville porteurs de projets d’avenir pour Saintes et sa région. Il faut anticiper les décisions négatives et défavorables à Saintes. Il faut donner un nouveau souffle à cette ville : c’est le projet sur lequel je travaille avec mon équipe.
J’invite tous ceux qui en ont assez des pertes d’emplois comme au Crédit Agricole ou à la BA722 et qui refusent le déclin de Saintes, à venir nous rejoindre pour contribuer à mettre en place un véritable changement sur la méthode et sur le fond.

Contact presse Jean-Philippe Machon : machonjp@gmail.com

dimanche 13 octobre 2013

soutien à la famille de Catalina Chabot

Suite au décès tragique de Catalina, sa mère et sa grand- mère demandent à pouvoir organiser une marche blanche manifestement nécessaire à leur deuil. Cette marche n'a malheureusement pas été autorisée par le Maire, ce que je regrette vivement. Aussi, je souhaite apporter tout mon soutien à la famille de Catalina. Mon métier m'amène à régulièrement côtoyer ce genre de drame et on ne peut jamais s'habituer à la détresse d'une famille face à de telles tragédies. Si la famille a besoin de ce moment particulier pour commencer dignement son deuil, je ne comprends pas que la Ville ne le lui permette pas alors même que cela ne coute rien au contribuable et ne nécessite que peu de choses. Aussi, en tant que conseiller municipal et papa, je demande au Maire de revoir sa position et vous invite à signer comme moi la pétition en ligne :


jeudi 10 octobre 2013

La ville de Saintes, Championne départementale des impôts fonciers !

C'est le triste constat de la gestion de l'équipe de Jean Rouger que l'on peut lire ce matin dans l'étude publiée par L'Union nationale de la propriété immobilière et relayée par Sud ouest .
http://www.unpi.org/docunpi/otf2013/17.pdf

vendredi 4 octobre 2013

BA 722 Paban impactée par le budget Défense

Hier, le Ministre de la Défense a transmis les arbitrages qu'il a pris pour le budget de la Défense  2014. Notre Base Aérienne est malheureusement impactée par ces décisions. Pourtant, sur Twitter,  le collaborateur de la Députée de Saintes - Saint Jean d'Angély m'accusait  de palabrer sur les risques qui pouvaient y avoir pour la Base, sur le fait que LUI travaillait avec  Catherine Quéré auprès du Cabinet du Ministre et que même notre Base devrait être renforcée pendant le mandat !!!
 
Force est de constater qu'ils ont franchement mal travaillé. La Base aérienne de Saintes - Paban est déclassée et devient Élément Air Rattaché à Rochefort. Ce déclassement va supprimer au passage 41 postes sur la Base.
La décision du Ministre sera exécutoire à compter du 1er juillet 2014.
 
Cette décision est la preuve de l'inefficacité de la Députée sur le sujet et cela me fait craindre le pire pour notre Base avec la future loi de programmation 2014-2019 ! La Députée va avoir beaucoup de mal à nous rassurer et devra demander à son collaborateur d'éviter tout amateurisme dans ses annonces car il s'agit d'un sujet grave. Grave pour notre économie locale et surtout grave pour les familles qui seront touchées par cette mesure inadmissible du gouvernement de Gauche qu'ils défendent.
 

mercredi 2 octobre 2013

loi de programmation militaire 2014-2019 : restons sur nos gardes !

 
Les élus socialistes se gargarisent des propos rassurants du Colonel de la base dans Sud ouest aujourd'hui. J'aimerai pouvoir être aussi serein. Sauf que les échanges que j'ai pu avoir avec le Ministère m'impose la plus grande prudence, le Ministre n'a pas souhaité me rencontrer, j'ai eu le droit qu'aux réponses de son Directeur de Cabinet. Le seul point d'accord que j'ai avec les élus PS est le calendrier, il n'y aura pas d'annonce avant mars prochain !
Je voudrais aussi rappeler qu'en 2009 quand c'était nécessaire de se battre pour le maintien de la base, le premier  à le faire fut Patrick Simon, le Maire de Les Gonds que j'ai ensuite rejoint pour être un lien avec le Ministre de l'époque, Hervé Morin. Nos amis socialistes se sont alors réveillé qu'à l'annonce du maintien c'est pourquoi je suis septique sur leur volonté d'agir. C'est aussi  la raison pour laquelle il ne faut pas relâcher notre attention, la base est pour l'instant toujours ouverte mais qu'en sera t'il après le vote de la loi ? Les promesses des socialistes sont loin d'être tenues pour bien des domaines alors pourquoi le feraient ils pour la Défense ? Maintenant si le Ministre nous annonce clairement le maintien de la base dans sa loi de programmation alors j'applaudirai des deux mains.
 
Pour éviter que l'on me taxe de récupération politique, ou d'oiseau de mauvaise augure, je rappelle que mon action depuis 2009 est de permettre le maintien de la base sur notre territoire aux côtés des élus impliqués depuis le début et pas seulement à l'approche d'échéances municipales !
 
Jean-Yves Le Drian - LPM - Intervention devant la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat (extraits)
 
Concernant les ressources humaines, vous le savez également, la déflation des effectifs va devoir se poursuivre, en cohérence avec les contraintes financières et le nouveau modèle d’armées porté par le Livre blanc. 10 175 emplois vont être supprimés au titre de la précédente programmation, et 23 500 le seront au titre de la présente LPM
 
Sur les restructurations qui découlent de ces déflations d’effectifs, j’aurai la même méthode associant analyse, écoute, concertation. Là encore, je veux prendre le temps. Pour ce qui concerne les restructurations de l’année 2014, qui sont pour la plupart liées à la précédente programmation, nous annoncerons les sites concernés à la fin de ce mois.
En matière de restructurations, je connais toute l’importance du dialogue avec les élus. A la tête du ministère de la défense, je dois dire que je n’oublie pas ma vie et mon expérience d’élu local dans un site de défense, qui a connu deux restructurations. J’ai déjà commencé à recevoir les parlementaires et élus locaux qui ont souhaité me rencontrer. Je vais bien évidemment continuer et nous définirons avec le Premier ministre l’ensemble des mesures d’accompagnement nécessaires.
 
Pour nous, l’objectif est de préserver au maximum les liens qui unissent les armées et les territoires – j’aurai donc une attention toute particulière à ce que la Défense reste, dans la mesure du possible, largement présente  sur le territoire national. Mais notre objectif est aussi, pour les sites que nous serons amenés à fermer, de permettre une transition dans les meilleures conditions possibles. J’avancerai en tout cas dans ce domaine avec le souci constant du contexte territorial, économique et social des mesures qui seront décidées. A cette fin, un accompagnement économique est prévu par ce projet de LPM.