"1. UNE CONTRIBUTION CARBONE AUX FRONTIÈRES DE L’EUROPE POUR COMBATTRE LE « DUMPING ÉCOLOGIQUE »
D’un côté, les normes écologiques
imposées aux entreprises de l’Union européenne sont les plus strictes au monde.
De l’autre, les entreprises non-européennes qui exportent vers l’Europe ne sont
pas obligées de respecter ces normes.
Résultat : en respectant beaucoup
moins l’environnement dans la production et le transportde leurs marchandises,
les entreprises non-européennes font du « dumping écologique ».
C’est à la fois un problème pour
l’environnement et un problème de concurrence déloyale. Donc, à la fois pour
défendre l’écosystème et pour empêcher cette compétition commerciale inégale,
l’UDI propose une contribution carbone aux frontières de l’Europe.
Cette proposition est triplement
vertueuse : elle ne frapperait pas la production européenne, elle endiguerait
le dumping écologique et elle inciterait les pays pollueurs non-européens à des
comportements plus vertueux.
2. PLUS LA PRODUCTION ET LE
TRANSPORT DU PRODUIT SERONT POLLUANTS, PLUS LA CONTRIBUTION SERA FORTE
Il s’agirait d’appliquer un taux
de TVA supplémentaire sur les produits non-européens à leur arrivée en Europe.
Concrètement, plus le produit aurait émis de CO2 pour sa production et pour son
transport, plus la contribution carbone serait élevée.
Ainsi, entre deux produits
transportés par les mêmes moyens et venus du même pays, mais fabriqués avec des
procédés différents, le produit ayant suivi le procédé le plus polluant paierait
une contribution plus forte.
Variante : puisque l’avion rejette
davantage de CO2 que le train, le même produit non-européen, produit au même
endroit, paierait une contribution plus forte s’il arrivait par avion plutôt
que par train.
Autre exemple : entre deux
produits fabriqués de la même façon et transportés par les mêmes moyens, mais
venus de deux pays différents, le produit venant du pays le plus éloigné
d’Europe paierait une contribution plus forte : car plus la distance est
grande, plus il y a de CO2 rejeté pendant le transport.
3. CETTE «EUROCONTRIBUTION
CARBONE» DEVRAIT ETRE INITIALEMENT DE 32 € PAR TONNE DE CO² ÉMISE
C’était le niveau envisagé lors
de la conception du projet français durant la précédente législature. Pour le
transport, cela correspondrait à 7 centimes par litre d’essence consommé.
Bien sûr, les produits venus de
pays non-européens prenant des engagements contre les gaz à effet de serre (par
exemple en créant chez eux une contribution carbone) seraient exemptés de cette
contribution."
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