Mercredi 14 janvier, sur le Porte-avions Charles-de-Gaulle, lors des vœux du Président de la République aux forces armées, le Président de la République a confié au Ministre de la Défense une nouvelle feuille de route, notamment concernant les effectifs, sur la Loi de Programmation Militaire 2014-2019 suite à la situation exceptionnelle des attentats en France. On ne peut que reconnaître la bonne gestion des événements par le Président de la République et son gouvernement. Désormais, il faut gérer l'après et surtout tenir ses engagements. Avant hier, au Conseil de Défense, le Président de la République annonce la non suppression de 7.500 postes sur les 34.000 initialement prévus lors de la Loi de Programmation Militaire et demande au Ministre de la Défense de l'actualiser.
Un conseiller du Ministre de la Défense disait, suite aux premières annonces susurrées par le Président de la République sur le Charles-de-Gaulle, "qu'il est hors de question de toucher aux programmes d'armement". Avec un budget de 31,4 milliards d'€ qui a déjà toutes les peines du monde à être bouclé, ne pas réduire la masse salariale revient donc à trouver des économies ailleurs (activités, infrastructures,..) et c'est là où le sort de la Base Aérienne de SAINTES-PABAN m'inquiète. D'autant que mes infos en direct de l'Hôtel de Brienne annonce un potentiel départ du CEFEM, le centre de formation élémentaire militaire, qui forme jusqu'à maintenant tous les MTA (militaires techniciens de l'Air) de France à Saintes, avant l'été vers Orange. Cette information, si elle est confirmée, tombe bien mal dans cette période de disette économique pour l'armée, affaire à suivre...
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