mardi 11 juin 2013

Transparence: l'UDI veut aussi que tous les candidats aux élections déclarent leur patrimoine

 
 
Le porte-parole du groupe UDI, Jean-Christophe Lagarde, a indiqué mardi qu'il souhaitait que tous les candidats à une élection déclarent eux aussi leur patrimoine avant le scrutin et a jugé globalement que le projet de loi sur la transparence était "à côté de la plaque".
Le député avait déjà fortement critiqué la semaine dernière l'amendement PS prévoyant une consultation mais non une publication des déclarations de patrimoine, dénonçant "une hypocrisie".
Il a expliqué mardi que son groupe aura "une abstention critique" sur ce projet de loi "à côté de la plaque". Il a dénoncé l'"insuffisance" du contrôle sur "les 12.000 déclarations" dénombrées à vérifier. "Il n'y a ni recherche d'efficacité, ni recherche d'équilibre et on arrive à la pire des solutions", a-t-il dit lors d'un point presse. "On amuse le bon peuple avec une pseudo-transparence qui n'en est pas une", a-t-il ajouté.
"Le gouvernement a reculé dans cette affaire", a dit Jean-Christophe Lagarde.
Sur les conflits d'intérêts, entre un mandat parlementaire et une profession, il a préconisé qu'une réponse soit apportée par une "autorité" qui dira s'il faut cesser ou non une activité, mais ne pas prévoir cela dans la loi. Initialement, le gouvernement avait envisagé d'interdire certaines professions, comme celle d'avocat d'affaires, pendant le mandat, mais les députés sont revenus dessus. Sur une éventuelle limitation des revenus tirés par une autre activité, il a dit que "cela n'avait aucun sens". Un amendement PS sur le sujet a été retiré en commission mais le gouvernement a promis d'y revenir.
Pour une question d'"égalité entre les candidats aux élections", M. Lagarde a dit souhaiter que "tous les candidats" à des scrutins déclarent leur patrimoine. Il a aussi dit que son groupe déposerait un amendement pour qu'en cas de réélection un fonctionnaire soit contraint de démissionner de la fonction publique.
S'agissant du projet de loi sur la fraude fiscale, discutée en commission cette semaine et qui fait partie du paquet moralisation de la vie politique, il a expliqué que l'UDI n'aura pas "d'opposition principale".

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