mercredi 29 juin 2011

François SAUVADET Ministre de la fonction Publique

Je me réjouis de la nomination de François Sauvadet comme ministre de la fonction publique. Son expérience politique et les différentes responsabilités qu’il a exercées devaient l’amener à se retrouver au sein d’une équipe gouvernementale.
Homme de dialogue qui privilégie en permanence la défense de l’intérêt général et recherche toujours autant que possible le consensus, ses qualités d’écoute et de décision seront ainsi au service de son ministère engagé dans un immense mouvement de réforme. François Sauvadet a toute ma confiance dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités.

mardi 28 juin 2011

Conseil municipal du 27 Juin : un déni de démocratie !


Jean Rouger, le chantre de la démocratie participative à la Ségolène Royal, nous a montré hier soir à quel point c'est de la fumisterie et à quel point il n'aime pas les agriculteurs.
Effectivement, hier soir au terme d'un trés long conseil, vient enfin la proposition de l'opposition ou plutôt la proposition transformée par le Maire en question ! J'ai pris la parole pour présenter notre proposition en rappellant son historique . J'ai déposé la demande de proposition écrite au cabinet du Maire le 1er juin, le 11 je demandais par mail au Directeur de Cabinet, Paul durand, où en était ma demande. Je reçois une réponse par mail le 23 m'indiquant l'inscription à l'ordre du jour de ma demande en question diverse. C'est inadmissible ! la loi prévoit un droit de proposition des élus de l'opposition (L2121-10 du CGCT) qui dit : les conseillers ont le droit de demander la mise en discussion de toute proposition rentrant dans les attributions du CM et sa mise au vote.
Aprés mon intervention le Maire donne lecture à la lettre de réponse qu'il doit m'adresser. Son objection à l'accord d'une aide est que l'on ne peut pas accorder une aide directe au agriculteurs et qu'il ne les pense pas en si grande précarité que ça, il nous fait un exposé laconique et peu démonstratif si ce n'est que de démontrer le peu d'intérêt qu'il porte au milieu agricole. Alors même que dans ce même conseil, il fait voter une délib de marché de communication pour élaborer une stratégie de communication qui en coûtera au moins 20 000€ à la Ville quand une aide aux éleveurs aurait été de l'ordre de 10 000€. Je le répète c'est honteux, la ville de Saintes est une fois de plus salit par cette majorité.
Je vais mettre en ligne sur mon blog la réponse du Maire dans son intégralité dés que je la reçois.

dimanche 26 juin 2011

Borloo : l'union centriste, "la force anti-FN"


Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a expliqué dimanche à Epinay en Seine-Saint-Denis vouloir faire de l'"Alliance" centriste "la force anti-FN" et a réaffirmé sa détermination à la conduire à la présidentielle. L'ancien ministre de l'Ecologie s'est exprimé lors d'un déjeuner républicain qui a réuni plusieurs milliers de personnes dans le parc de la mairie d'Epinay, à l'occasion du lancement officiel de la confédération des partis de centre-droit.
"L'Alliance (pour "Alliance républicaine, écologiste et sociale") est fondée ici à Epinay pour les décennies qui viennent. C'est une force politique alternative entre un PS dépassé par les enjeux du 21e siècle et une UMP qui s'est rétrécie, incapable d'entrer dans l'action", a expliqué M. Borloo en taclant le gouvernement et l'UMP.
"J'en ai marre de la politique de dénonciation de l'autre et de la politique spectacle, nous avons une obligation d'action immédiate et concrète", a-t-il lancé, en présentant l'union comme "la force anti-FN". "C'est nous la force anti-21 avril parce qu'on répond aux Français par l'action. Si on laisse s'affronter le vainqueur de la primaire entre énarques socialistes et l'UMP actuelle, je vous garantis qu'on aura un FN au second tour", a-t-il expliqué, en retournant l'argument de ceux qui l'accusent de favoriser une percée du FN en divisant la majorité

vendredi 24 juin 2011

Réaction de Mr Couillaud dans sud ouest aujourd'hui


 

« Il est permis d'avoir des divergences »

Christian Couillaud, élu des Verts, répond à Bruno Drapron (Nouveau Centre).

Conseiller municipal d'opposition Nouveau Centre, Bruno Drapron a suggéré aux élus de la majorité de gauche optant pour une future gestion de l'eau en régie municipale de démissionner (« Sud-Ouest » du lundi 20 juin). Christian Couillaud, adjoint au maire, élu Europe Écologie Les Verts (EE-LV) lui répond : « Bruno Drapron croit savoir que, pour épargner le maire, sans nous compromettre aux yeux des militants, nous allons nous abstenir sur le vote final. Nous voilà donc rangés dans le camp des opportunistes, peut-être même des lâches. Le compliment nous va droit au cœur ! ».
« Une aimable pression »
« Pour rassurer M. Drapron, nous voudrions lui rappeler que les Verts avaient conclu un accord avec le PS qui leur garantissait le droit d'exprimer, à l'occasion, des convictions contraires à celles du parti majoritaire. Et comment pourrait-il en être autrement ? Nous sommes en démocratie et, à l'intérieur même d'un parti, il est permis d'avoir des divergences. Ne serait-ce pas le cas au Nouveau Centre et dans les partis de droite […]
Nous n'envisageons donc pas encore de céder à cette aimable pression […] Le débat est, donc, déjà largement ouvert et, peut-être, M. Drapron aurait-il dû venir s'informer et défendre son point de vue lors du colloque sur l'eau organisé par Eaux Secours Services Publics 17 […]
Mais force est de reconnaître que la plupart des partisans de la délégation de service public, semblent préférer les déclarations péremptoires au débat. Il est vrai que leurs principaux arguments ne résistent pas à l'examen. Toutes les analyses montrent que le prix de l'eau n'augmenterait pas en passant en régie municipale, notamment parce qu'il n'y aurait plus besoin de dégager des bénéfices.
Au passage, pourquoi Patrick du Fau de Lamothe serait-il « par définition, tout sauf objectif » sur l'audit parce qu' élu d'EE-LV ? Et pourquoi M. Drapron, élu Nouveau Centre, serait-il, lui, parfaitement crédible lorsqu'il juge l'audit « sérieux » ? »
« Une conviction forte »
Et Christian Couillaud de conclure : « cette décision (NDLR : le choix de la gestion de l'eau, confiée soit à une régie municipale soit à une entreprise privée à travers une délégation de service public) est l'occasion de répondre à une question centrale : peut-on tout céder à l'appétit des actionnaires ? N'y a-t-il pas des domaines qui doivent rester en dehors des circuits commerciaux pour que l'on puisse garantir à chacun un égal accès à des biens et des services indispensables ? Pour notre part, nous sommes convaincus que c'est une exigence de justice, d'éthique et de démocratie. Et c'est effectivement une conviction forte de la gauche que M. Drapron ne peut pas partager. »

lundi 20 juin 2011

La guerre de l'eau, article de Sud Ouest du 20/06/11

Pour un retour aux urnes

Bruno Drapron invite les élus partisans de la régie municipale à démissionner.

Au nom des six élus de droite, Bruno Drapron, conseiller municipal et régional Nouveau Centre, indique, ici, la position de l'opposition municipale dans l'actuel débat sur la gestion future de l'eau : « Nous souhaitons, comme tous les autres acteurs politiques de la ville, un vrai débat sur le sujet. Nous voulons que chacun puisse exposer ses idées en toute objectivité. Nous considérons l'audit du cabinet PPS sérieux, contrairement aux arguments de l'expert (Patrick du Fau de Lamothe) élu d'Europe Écologie-Les Verts (EEL V) au Conseil régional d'Aquitaine qui, par définition, est tout sauf objectif.
« Je propose aux élus EELV et communistes de s'appliquer la méthode de Jean-Pierre Chevènement qui disait : « Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne ». Je peux déjà prédire le vote de ces élus ; ils s'abstiendront pour ne pas fâcher leurs militants. Mais, en s'abstenant, ils soutiendront implicitement le maire. Alors, je leur propose le seul réferendum valable qui est un retour aux urnes […]
« Les élus socialistes voteront pour la délégation de service public (DSP). Tous suivent les consignes du maire (NDLR : Jean Rouger, PS), on l'a vu pour les impôts. Notre groupe votera pour le maintien de la DSP, ce n'est pas un secret. Le maire sait que, malgré les agitations, dans la presse, de l'extrême gauche (1), le vote est acquis. C'est la raison pour laquelle il n'organisera pas de grand débat sur le sujet.
« Il ne reste donc qu'une solution pour les vaillants défenseurs de la régie, la démission pour obliger un retour aux urnes où chacun pourra prendre des positions claires sur les enjeux de la Ville. »

samedi 11 juin 2011

Article de sud ouest du 11 juin 2011

Les centres se confédèrent

Les adhérents du Nouveau Centre et du Parti radical ont acté l'alliance dans le département.

 
« Vous êtes républicains, écologistes et social ? Alors soutenez Jean-Louis Borloo ». Le texte de l'affiche a le mérite de la clarté.
En Charente-Maritime, seuls le Nouveau Centre d'Hervé Morin et le Parti radical de Jean-Louis Borloo sont représentés. C'est donc autour de ces deux structures que la confédération va s'organiser.
Sur le plan national, il faut ajouter à ces deux partis la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel, l'Alliance centriste de Jean Arthuis et la Convention démocrate d'Hervé de Charette.
Visées électorales Xavier de Roux, maire de Chaniers et président départemental du Parti radical, ne cache pas l'objectif de cette union, à savoir la candidature Borloo en 2012 et des candidatures indépendantes aux législatives.
Le programme est en cours d'élaboration. En attendant de pouvoir le défendre, les membres départementaux de la confédération vont multiplier les réunions publiques. Bruno Drapron, conseiller municipal et régional, assure que « beaucoup d'anciens UDF passés par le Modem s'interrogent aujourd'hui sur le fait de nous rejoindre ».