Au cours du dernier Conseil Municipal "spécial subventions" qui s'est tenu lundi, au détour d'une délibération, nous avons profité du moment pour rappeler le risque du départ du Crédit Agricole. Qu'elle ne fut pas notre stupéfaction d'entendre le candidat Jean ROUGER annoncer que ce départ était désormais, pour lui, irrévocable et qu'il prévoyait d'installer dans leurs locaux, la Mission Locale et les services de l'agglo en expliquant qu'il fallait aller de l'avant.
J'ai rappelé que dès que nous avions eu vent du déménagement sur l'agglomération de La Rochelle, j'étais intervenu directement auprès de Etablissement Public Foncier, avec le renfort de mes collègues du groupe UDI, pour dénoncer le portage de projet qui a eu pour conséquence d'annuler cette étape.
Aujourd'hui, ce sont les amis socialistes de l'agglo rochelaise qui permettent la délocalisation du site historique saintais. L'inaction n'est pas la solution. Aussi, si les élus socialistes saintais se mobilisaient auprès de leurs camarades rochelais les choses pourraient bouger. Les salariés doivent savoir qu'en réélisant Jean ROUGER ou ses ex-anciens camarades, l'assemblée générale du Crédit Agricole, le 1er avril, ne pourra être qu'une chambre d'enregistrement de leur départ et qu'ils devront se préparer à faire leurs cartons.
Loin de nous l'idée de promettre l'impossible, cependant, nous ne baissons pas les bras et nous tenterons, jusqu'au bout, d'empêcher cette délocalisation injuste pour le territoire saintais.
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